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La légende de la pierre par Elena Roerich

Le 29 septembre 2016 je publiais sur Révolution Vibratoire l’article « La légende de la pierre Cintamani nous conte la chute du bouclier terrestre et le premier contact » avec quelques fragments de traduction (voir l’article en référence ci-dessous).

Voici en 2024, en exclusivité sur Révolution Vibratoire, la traduction française complète du cryptogramme « La légende de la pierre » d’Elena Roerich. Chacun trouvera dans ce texte des trésors et révélations suivant son entendement propre.

Bonne dévoilement !


La légende de la pierre

Je viens du désert – j’apporte le Calice recouvert du Bouclier. Son sein recèle un trésor – le Don d’Orion. O Toi le Porteur de la Flamme, souviens-toi de Lob-Nor et déploie Tes tentes. Kuku-Nor – que ton destrier se hâte. Car dans le temple de Judée, le Porteur de la Flamme ne s’attarda pas. Et ce fut de justesse que Passedvan la sauva, l’emportant avec lui et laissant derrière une Chine en ruines. Ne cherche pas la Pierre, Lun, c’est elle qui viendra à toi si tu sais l’attendre !!

——

Mais par traitrise, et pour glorifier une terre étrangère, les serviteurs du temple s’approprièrent la Pierre alors entre les mains du Gouverneur de l’Inde. Laissons la montagne d’orgueil dissimuler pour un temps la Pierre. Que pendant un temps, la ville de la Pierre puisse connaitre la gloire. Mais la voie du trésor est déjà toute tracée. Le temps vient pour la Pierre de retourner chez elle.

Lorsqu’au-dessus du Calice la flamme s’enroulera en formant un anneau, ce sera le signe que Mon temps s’en vient.

——

Sur l’Ile de Lanka git la Pierre, cachée là par la fourberie de Ravanna. Elle s’en ira au-delà des mers. Dans son sillage, telle la queue d’une comète, le bonheur brule encore de son feu, mais plus pour longtemps. Laissons les centaines de marches de la Chine féliciter le Porteur de la Flamme. Mais Passedvan emporte la Pierre. Et les sables transmettent le Feu à Timur, le cavalier intrépide. Ce grand guerrier alla jusqu’au mur d’ambre et couvrit les champs de ses bannières. « Laissons la Pierre reposer dans le temple jusqu’à mon retour ». Mais ce fut au petit-fils que la vie apporta le miracle. La route de la Pierre obliqua vers l’Ouest.

——

Sous terre sont assemblés les pères religieux afin d’analyser la nature de la Pierre. « Pourquoi donc les nuages s’accumulent-ils lorsque la Pierre s’assombrit ? Quand la Pierre s’alourdit, le sang est versé. Quand une étoile scintille au-dessus de la Pierre, alors survient le succès. Quand la Pierre crisse, l’ennemi approche. Lorsqu’on rêve de feu au-dessus de la Pierre, le monde entre en convulsion. Quand la Pierre est tranquille, marche avec courage. Mais ne verse surtout pas de vin sur la Pierre ! Ne brule au-dessus d’elle que du cèdre et du sapin baumier. Transporte la Pierre dans un coffret d’ivoire. De même qu’il nous faut nous accoutumer à la chaleur et au froid, nous devons aussi nous adapter au rayonnement de la Pierre. Tout porteur de la Pierre doit s’accorder tranquillement un temps d’adaptation.  On ne peut voir la toxicité de son rayonnement, mais sa chaleur intérieure est plus puissante que le radium. Le parfum de la Myrrhe se répand invisible, mais la Pierre repose bien en vue sur la toile de sa terre natale.

——

Dans le souffle de la steppe et la résonance cristalline des montagnes, l’esprit de la Pierre trace la voie de la bannière. Le miracle des rayons d’Orion guide le peuple. L’Instructeur dirigera les destriers vers les hauts sommets des Yutzakis et du Karatorum Nor.  A Uyub-Nor on attend la manifestation.

——-

Le savoir sacré a de tous temps préparé les hommes à recevoir dignement le Trésor. Voici bien longtemps que les lois de la sagesse ont révélé le jour du nouvel avènement de la Pierre, lors d’une double éclipse et de la submersion des lieux saints. Prions dans l’attente de notre destinée ! O Pierre, pars ainsi d’au-delà des mers. Que l’oiseau apporte à nos oreilles la nouvelle. La Pierre arrive !

——

Dans l’ombre de la nuit, en tenue sombre, le messager se glisse sans bruit afin de voir comment ils attendent. A l’angle se tient à l’affut la bête apprivoisée envoyée par l’ennemi, elle renifle, tâtonne de sa patte. Qu’est-ce donc qui remue par là-bas ? D’où viennent ces mouches qui envahissent les lieux ?  D’où sort donc ce tourbillon ? Mais j’avance d’un pas ferme en sécurité ; je porte la Pierre. J’apprends la prière :  Mon Seigneur, ne m’abandonne pas. J’ai rassemblé mes forces. Ne m’abandonne pas, car je viens à Toi.

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Sur le Mont Ararat git la Pierre ardente. Un chevalier de Novgorod se suicida sur la Pierre à cause de son manque de foi. La grande libération de Novgorod était la preuve que le Trésor s’y trouvait, mais l’hérésie détourna l’accomplissement du miracle. Le meilleur vestige du pouvoir de la Pierre est symbolisé par la Pierre du serpent – symbole de la manière sage de la posséder. Le pisteur nocturne cherchait à regagner la possession de la Pierre. Mais le Trésor fut toujours l‘attribut de la Lumière. Les dirigeants sournois ne purent jamais longtemps la posséder, inconscients du fait que seule l’aspiration vers le bien peut allumer le feu de la Pierre.

——

Uroil Zena, Esprit de l’air, apporta la Pierre au Roi Salomon. L’Esprit proclama ces mots à son oreille réceptive : « De par la volonté du Seigneur des Pouvoirs, je te confie le Trésor du Seigneur des Pouvoirs. Je te confie le Trésor du monde, » « Qu’il en soit ainsi », répondit le Roi, puis il emporta la Pierre au Temple. Cependant l’idée lui vint de conserver un morceau du Trésor qu’il pourrait porter sur lui. Alors le Roi convoqua Ephraïm, forgeron de la tribu de Judas ; il lui ordonna de prélever un morceau de la Pierre, de se procurer de l’argent pur, de souder un anneau et de graver sur la Pierre le calice de la Sagesse illuminé d’une flamme. Le Roi pensait ainsi ne jamais être séparé du Trésor. Mais l’esprit dit : « Ce ne fut guère sage de violer ainsi la Matière primordiale.  Il sera maintenant cruellement difficile pour les fils des hommes de posséder la Pierre. Et seulement ceux qui seront avec toi pourront diriger la Pierre dans la droiture. Par une constellation je désignerai la voie de la Pierre. « 

Et voici l’émissaire reparti vers le Khan Tamerlan La Pierre passe un certain temps à Otakuye, où elle n’est pas à son aise. On doit envoyer un garde aux trois bannières. Les hommes voyagent à dos de chameau. Une colonne de sable obscurcit le soleil.  Les éléments dissimulent les voyageurs.  Sans fin se poursuit leur errance. Et les Kayuks font rebrousser chemin à leurs montures. La nuit, qui protégera la Pierre ? Le désert dissimula les étrangers et en leur compagnie, la Pierre se dirigea vers le Sud. Demande-toi, Khan, comment utiliser le pouvoir de la Pierre de manière correcte. Survinrent malheurs et maladies ; le destrier lui-même perdait pied. L’Esprit manifesté se présenta alors aux cavaliers qui en étaient dignes : « Ne cherchez pas. Seul le temps révèlera le chemin. » Chaque Ulus chante son propre chant sur la Pierre.

—–

Le Père Sulpice eut une vision. Un pilier de nuages blancs lui apparut du sein duquel une Voix se fit entendre.

« Garde la Pierre dans le tabernacle de Rothenburg. Il y a sur le dessus quatre carrés portant le sigle M. La manifestation sera révélée quand je décréterai la marche des quatre vers l’Est ! Rien ne saurait aller à l’encontre de cet ordre. Lequel sera donné à l’heure prévue. Je rassemblerai les guerriers de Mon étoile. Ils répondront à l’appel et se rassembleront, tous ceux destinés à reconnaître le moment prédestiné. Et j’affirme en cette heure que la Pierre a la forme d’un cœur humain et qu’elle abrite en son sein un cristal resplendissant. »

A ces mots, le pilier se dissipa en gerbes d’étincelles bleues, ce qui généra un incroyable tremblement chez le Père Sulpice. C’est en cela que réside la suprême merveille, que la Pierre venue de l’Est ressemble à un fruit aplati ou à un cœur, de forme oblongue. Sur le tabernacle, on put lire les lettres annoncées dont on ignore la signification.

—–

Le Souverain Kurnovoo, chargé d’or, reçu de Tazlavoo la Pierre noire qui contenait le cristal de vie. Et le souverain porta la Pierre par-dessus l’or.

——

Extrait du livre de Tristan, appelé Lun . « Lorsque le Fils du Soleil descendit sur Terre pour enseigner à l’humanité, alors tomba du ciel un Bouclier contenant le pouvoir du monde. Au centre du Bouclier, entre les trois marques distinctes, il y avait des signes en argent prédisant les évènements à venir sous les rayons du soleil. Le soudain assombrissement du soleil jeta le Fils du Soleil dans un profond désespoir, alors il jeta le Bouclier et le brisa. Car sinistre était la constellation. Mais le pouvoir demeura dans le fragment central – là où le rayon du soleil l’avait touché. « On raconte que le roi Salomon avait fait prélever un morceau au centre de la Pierre pour s’en faire faire un anneau. Nos prêtres rapportent la même légende sur le bouclier du soleil réduit en pièces. C’est là une erreur particulièrement funeste que de renier la Pierre. En vérité ; j’ai moi-même vu ce fragment du monde – je me souviens de sa forme – de la longueur de mon petit doigt – d’un éclat grisâtre tel un fruit séché. Je me souviens aussi des signes que je ne pus comprendre.  « J’ai vraiment pu voir la Pierre par moi-même et je la retrouverai. Il est dit que la Pierre vient d’elle-même ; on ne peut la prendre. S’il en est ainsi ; je L’attendrai. Par amour pour elle, j’irai dans le désert jusqu’à la fin de mes jours. « Souviens-toi, Lun ; tu as décidé de l’attendre ! Quand le Souverain d’Inde perdit la Pierre, son épouse lui dit ; « Nous la retrouverons ! Celui qui a du courage demande un arc pour marquer lui-même l’oiseau ! »

——

Quand l’empereur de Chine entra en possession du trésor du soleil, il fit bâtir pour lui un temple en turquoise de la couleur d’un ciel d’azur. Après que les petits princes et la jeune mariée eurent passé pas mal de temps à guigner derrière la porte, l’Empereur dit alors : « ‘C’est le renard qui vous guide. Vous ressentez la joie du monde. » Souvenez-vous de la couronne de fer des Longbards ; c’est aussi une trace laissée par la Pierre. La Pierre ne demeura pas longtemps près de la montagne d’orgueil.  Nombreux sont les envoyés venus de l’Est. Les chameaux apportent la Pierre au Tibet. Ils la transportent au travers des déserts, et avec elle un pouvoir nouveau. Quant à son dernier envol vers l’Ouest, il a mis en exergue un royaume inconnu né de l’union infructueuse des nations occidentales. Ils se sont déjà mis en quête de la Pierre dans chacun des rayons de l’Est. Le temps viendra, les dates seront respectées. Elle est déjà fixée la façon sont la Pierre viendra d’elle-même de l’Ouest. Nous affirmons l’attendre et  comprendre la voie de la Pierre. Nous affirmons comprendre les porteurs prédestinés de la Pierre qui prennent le chemin du retour. Le bateau est prêt.

—–

Le Pays Nouveau ira à la rencontre des sept étoiles sous le signe des trois étoiles qui envoyèrent la Pierre au monde. Le trésor est prêt et l’ennemi ne se saisira pas du Bouclier recouvert d’or.

Attendez la Pierre !

Notes :

Uroil Zena : Uriel ?

Le Pays Nouveau :  la nouvelle Terre ? la Nouvelle Atlantide ?


Version anglaise

LEGEND OF THE STONE

 
THROUGH the desert I come—I bring the Chalice covered with the Shield. Within it is a treasure—the Gift of Orion. O Thou Flame-bearer, remember Lob-Nor and spread Thy tents. Kuku-Nor—the steed hastens. And in the temple of Judaea, the Flame-bearer tarried not. And barely did Passedvan save It; with him It left the ruins of China behind. Reach not for the Stone, Lun; It will come of Itself if thou knowest to await It.
 
* * *
 
But by treason the servants of the temple usurped the Stone from the Ruler of India to glorify a foreign land. Let the mountain of pride conceal for a while the Stone. Let the city of the Stone be glorified. But the path of the treasure is ordained. It is time for the Stone to return homewards.
When above the chalice the flame shall coil in a ring then My time approaches.
 
* * *
 
On the Island of Lanka lieth the Stone hidden through the treachery of Ravanna. It will depart beyond the sea. In its wake, like the tail of a comet, happiness is still ablaze; but not for long. Let the hundred steps of China greet the Flame-bearer. But Passedvan bears away the Stone. And the sands transmit the Fire to the dauntless horseman, Timur. The great one approached the wall of Amber and covered the field with his banners. “Let the Stone rest in the Temple until my return.” But life brought the miracle to the grandson. The way of the Stone turned westward.
 
* * *
 
Under the ground are assembled the religious fathers to analyze the nature of the Stone. “Why, when the Stone becomes dark, do the clouds gather? When the Stone feels heavy, blood is shed. When a star shines over the Stone, comes success. When the Stone creaks, the enemy approaches. When comes a dream of fire over the Stone, the world is convulsed. When the Stone is tranquil, walk courageously. But do not pour wine over the Stone! Burn over it only cedar-balsam. Carry the Stone in an ivory casket. As one must be accustomed to heat and to cold, so must one become accustomed to the radiance of the Stone. Each of the bearers of the Stone must abide with it tranquilly awhile. The intoxication from Its rays is unseen but Its inner heat is mightier than radium. Unseen flows the Myrrh but the Stone rests visible upon the web of Its native land.
 
* * *
 
Amidst the breath of the steppe and the crystal resonance of the mountains the spirit of the Stone marks the way of the banner. The miracle of Orion’s rays is guiding the people. To the tall Yutzakis and Karakorum Nor the Teacher will lead the steeds. At Uyub-Nor the manifestation is awaited.
 
* * *
 
Priestly knowledge of all time prepared men for the worthy reception of the Treasure. Long since have wisdom’s laws revealed the day when a dual eclipse and the submersion of the sanctities would mark the new advent of the Stone. Let us in prayer await our destiny! Oh, Stone, start hence over the sea. Let the bird bring to the ear the tiding: The Stone cometh.
 
* * *
 
In the darkness of the night darkly attired, the messenger noiselessly approaches to perceive how they await. Around the bend of the corner lies in wait the tamed beast, sniffing, groping with his paw; he is sent by the enemy. Who stirs behind the casement? What flies are swarming the place? Whence blows this whirlwind? But I walk firmly and securely: I am holding the Stone. I am learning the prayer: Forsake me not, my Lord. I have gathered all strength. Forsake me not for I come unto Thee!
 
* * *
 
On Mount Ararat lies the fiery Stone. A knight of Novgorod killed himself over the Stone because of unbelief. The great freedom of Novgorod proved the possession of the treasure but heresy diverted the fulfilment of the miracle. The best relic of the power of the Stone is symbolized by the serpent’s Stone—symbol of a wise possession. The follower of night sought to regain possession of the Stone. But the Treasure was ever the token of Light. Not for long did sly rulers possess the Stone, being unaware that striving for right alone can rule the fire of the Stone.
 
* * *
 
Uroil Zena, spirit of the air, bore to King Solomon the Stone. Proclaimed the Spirit into the receptive ear: “By the will of the Lord of Powers I entrust unto thee the treasure of the Lord of Powers. I entrust unto thee the treasure of the world.” “So be it,” said the King and carried the Stone into the Temple. But the thought possessed him to carry part of the treasure on his person. Then the King summoned Ephraim, the goldsmith of the tribe of Judah; he bade him sever a part of the Stone and take pure silver and weld a ring and engrave upon the Stone the chalice of wisdom illumined with a flame. The King thought never to part with the Treasure. But the spirit said, “Not wisely didst thou violate the supreme A-Substance. It shall be sorely difficult for the sons of men to possess the Stone. And only those who are with thee can direct the Stone to righteousness. By a constellation shall I designate the way of the Stone.”
Departed is the envoy to Khan Tamerlane. Uneasily lies the Stone at Otakuye. A guard of three banners must be dispatched. Upon camels men are journeying. A pillar of sand obscures the sun. The elements conceal the travelers. Endlessly they wander. And the Kayuks turn their steeds homewards. At night, who will safeguard the Stone? The desert hid the strangers and with them the Stone went to the south. Reflect, Khan, how to overtake the Stone righteously. Came sorrow and disease; the steed even loses its footing. To the worthy horsemen came the manifested Spirit: “Search not. Time alone will reveal the way.” Each Ulus sings its own song about the Stone.
 
* * *
 
Father Sulpicius beheld a vision: A white pillar of clouds appeared to him. From it issued a Voice: “Keep the Stone in the shrine brought from Rothenburg. Upon it are four squares and in each the sign M. The manifestation will be revealed when I shall pronounce the march of the four eastward! Naught shall lessen the commandment. Yield to the destined hour. I shall assemble the warriors of My star. Whosoever are ordained to recognize the appointed time, they shall gather. This I attest by this hour, that the Stone is shaped like a human heart and within it is enshrined a resplendent crystal.”
At these words the pillar dispersed into blue sparks, casting Father Sulpicius into incomparable tremor. Herein is the greater wonder, that the Stone which came from the East has the shape of a flat fruit or heart, oblong in form. Upon the shrine were found the foretold letters. Unknown is their meaning.
 
* * *
 
The Ruler Kurnovoo, laden with gold, received from Tazlavoo the dark Stone containing the crystal of life. And over the gold the Ruler wore the Stone.
 
* * *
 
Out of the book of Tristan, called Lun: “When the Son of the Sun descended upon earth to teach mankind, there fell from heaven a Shield which bore the power of the world. In the center of the Shield between the three distinct marks were signs of silver predicting events under the rays of the sun. The sudden darkening of the sun threw into despair the Son of the Sun and he dropped and shattered the Shield. For ominous was the constellation. But the power remained in the central fragment—there the ray of the Sun touched. “It is said that King Solomon severed the central portion of the Stone for his ring. The legend of our priests also tells of the shattered shield of the sun. It is a most grievous error to deny the Stone. “Verily, I myself have seen this fragment of the world—I recall its shape—the length of my little finger—of grayish luster like a dried fruit. Even the signs I remember but did not understand them. “Truly I myself have seen the Stone and I shall find It. It is said that the Stone comes of Itself; It cannot be taken. If so, I shall await It. For Its sake I shall take myself to the desert, until the end of my days.” Remember, Lun, you decided to await It! When the Stone was lost from the Ruler of India, his wife said, “We shall find It again. The courageous one demandeth a bow, himself to mark down the bird!”
 
* * *
 
When the Emperor of China possessed the treasure of the sun, he erected for It a turquoise temple of the color of the azure sky. When the little princes with the bride peered behind the door for a long time, the Emperor said, “The fox is leading you. You feel the joy of the world.” Remember the iron crown of the Longbards; that, too, is a trace of the Stone. Not long did the Stone rest near the mountain of pride. Many are the envoys from the East. The camels bring the Stone to Tibet. Across the desert they carry It and with It a new power. And Its last flight to the West lighted up an unheard-of kingdom of an unsuccessful union of western nations. In each ray of the East they already seek the Stone. The time will come; the dates will be fulfilled. Designated is the ordained way when of Itself the Stone will come from the West. We affirm to await and understand the way of the Stone. We affirm to understand the predestined carriers of the Stone who go homewards. The ship is ready.
 
* * *
 
The New Country shall go forth to meet the seven stars under the sign of three stars which sent the Stone to the world. Prepared is the treasure and the enemy shall not take the Shield covered with gold.
 
Await the Stone!
 

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