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La pédocriminalité, l’inceste, et les abus rituels sataniques au cinéma (1930-1990)

Bien que ces sujets soient en général tabous à Hollywood et dans l’industrie du film certains réalisateurs(trices) ont malgré tout dépassé la censure des codes en vigueur pour réaliser des films depuis déjà un moment afin de dénoncer ces pratiques, permettre l’expression de la vision de la victime…

Beaucoup relevant du genre Horreur & épouvante ou thriller, dont certains pouvant certainement activer des mémoires enfouies pour des victimes d’abus, je n’en recommanderai la vision qu’aux plus acharné(e)s parmi ceux et celles qui sont en mesure d’aider des victimes, à savoir les associations, les parents de victimes, les thérapeutes et les personnes qui veulent aller au fond de cette sombre thématique… D’autres sont de véritables odes à la pédophilie, dont beaucoup furent tournés dans les années post libération sexuelle, nous démontrant que ce fléau ne date pas d’hier :

  1. « M le Maudit », drame de Fritz Lang, sorti en 1931.

Premier film abordant le sujet dans l’histoire du cinéma, le film est librement inspiré d’une série de meurtres par le Vampire de Düsseldorf, nom donné au plus célèbre serial killer d’Allema

gne, responsable selon lui-même de 80 meurtres (souvent à caractère sexuels et cannibales, notamment sur des enfants) qui a sévit jusqu’en 1931, année de son arrestation. Il sera guillotiné en 1931 à Colo

gne. Le film est un classique.

  1. Dès le début des années soixante, Juan Bunuel nous livre plusieurs films dont le propos pédophile est dénoncé de bien étrange manière, comme « La jeune fille », sorti en 1960, dont voici le synopsis :

« Aux États-Unis dans le Sud profond, un musicien de jazz noir est en fuite après avoir été faussement accusé de viol par une femme blanche. Pour éviter le lynchage, il vole un canot et parvient sur une petite île habitée

par un garde-chasse, Miller et par Evvie, une jolie et très jeune adolescente, qui vient de perdre son grand-père. Miller est un blanc raciste qui convoite la jeune fille qu’il a sous sa garde et va finir par abuser d’elle. Lorsqu’il apprend que Traver est recherché pour viol, il s’empare de lui et l’attache à un poteau. Arrive alors un pasteur qui doit ramener Evvie dans un foyer d’accueil. Il découvre la situation et, convaincu de l’innocence de Traver, fait une proposition au garde-chasse : il oubliera l’abus sexuel si Miller libère Traver. Miller accepte et évoque un possible mariage avec Evvy. » L’horreur du racisme versus l’horreur de la pédophilie : C’est cette dernière qui sera choisie, malheureusement pour la toute jeune fille.

  1. En 1961, « Viridiana » qui dénonce l’inceste interfamilial apparemment courant dans la haute bourgeoisie espagnole : « Viridiana va bientôt prononcer ses vœux et s’enfermer dans un couvent. Elle vient une dernière fois saluer son oncle, riche bourgeois. Il tente de la séduire et insiste pour l’épouser. Elle refuse, horrifiée. Rongé par le remords, il se donne la mort. Héritière du domaine avec son cousin, Viridiana renonce au cloître et décide de consacrer sa vie et sa propriété aux pauvres. Un soir de fête, les gens qu’elle a aidés se saoulent, pillent la maison et essaient de violer leur bienfaitrice. Sauvée par son cousin, elle cède à ses charmes et accepte à la fin de s’installer avec lui et la servante dans un ménage à trois. » Le film gagna la Palme d’Or à Cannes.

Plus tard, il réalisera « Le journal d’une femme de chambre » en 1964  & « Tristana », sorti en 1970, allant toujours plus loin dans la dénonciation de l’aspect glauque et horrifique de la pédophilie et de l’inceste (les deux sont décrit plus bas en détail).

  1. « Lolita », drame de Stanley Kubrick, 1962. Un classique aussi, tiré du livre de Nabokov. 

Kubrick déjà très lié aux élites de son époque tente de dénoncer en filigrane la réalité de la pédocriminalité et des réseaux de trafics d’enfants. Voici le synopsis :

« Le personnage principal, un monsieur « bien sous tout rapport » semble tomber dans un piège tendu par un réseau de prostitution infantile, la mère de Lolita étant particulièrement « aveugle » face aux émois du monsieur face à sa très jeune fille qui se trémousse en bikini devant lui, allant l’installer d’ailleurs dans sa maison, sans se soucier le moins du monde de l’attitude hyper-sexualisée de sa fille (dénotant qu’elle a déjà été victime d’abus sexuels).

La présence récurrente du personnage trouble qu’incarne Peter Sellers, « ami » de la jeune fille à un âge qui le rend bien improbable, notamment après la mort de la mère et la fuite du prédateur avec sa proie qui ne sait toujours rien à ce drame, son monologue empli de sous entendu sur les rapports du prédateur et de la jeune fille de 13 ans qui partagent la même chambre sont des indices. 

Le film finit d’ailleurs avec le meurtre de Peter Sellers par le « gogo » : La fin très ambiguë de ce film s’explique donc par le fait que ce « monsieur » s’est certainement fait prendre au piège par ce réseau, représenté par le personnage de Peter Sellers et l’énigmatique femme qui l’accompagne souvent, lorsqu’il vient pour le tuer et que l’autre ne se défend même pas (représentation de la lâcheté coupable du pervers sexuel).

Ce film très controversé à son époque lancera l’expression qui déterminera ensuite toutes ces jeunes filles hyper-sexuées qui deviendront un modèle de référence pour toutes les petites filles actuellement. C’est le syndrome de la mini miss, et des membres du Club de Mickey (Christina Aguilera, Britney Spears, Miley Cyrus…) qui de gentilles petites filles modèles se transforment en salopes en un temps record systématiquement.

 Lolita « bénéficiera » d’un remake très clairement pro-pédo de Adrian Lyne avec Jeremy Irons (lui même pro-pédo) en 1997.

  1. « Le journal d’une femme de chambre », un film de Luis Buñuel qui parle ouvertement de pédocriminalité, sorti en 1964, avec Jeanne Moreau dans le rôle principal, et dont voici le synopsis :

« Dans les années 30, Célestine (Jeanne Moreau), une jeune femme de chambre de 32 ans, arrive de Paris pour entrer au service d’une famille de notables résidant dans leur vaste domaine provincial. Malgré sa répugnance, Célestine est contrainte de côtoyer Joseph, le palefrenier de ses patrons, un rustre aux tendances sadiques, raciste et activiste d’extrême droite. Celui-ci a d’ailleurs des vues sur elle. Claire, une petite fille pour laquelle Célestine s’est prise d’affection, est retrouvée violée et assassinée. Célestine est persuadée de la culpabilité de Joseph et feint d’accepter de devenir sa femme pour obtenir ses aveux. Devant son mutisme, elle fabrique de faux indices pour le confondre, tout cela en pure perte, puisqu’il sera finalement innocenté et partira ouvrir son bistro avec une autre femme »…L’impunité du tueur pédophile semble déjà acquise dans l’esprit du réalisateur qui réitérera son intérêt pour l’inceste dans « Tristana », avec Catherine Deneuve dans le rôle de l’orpheline.

  1. « Les Risques du métier », réalisé par André Cayatte, sorti en 1967. Premier film français de propagande pro-pédo : Il traite le sujet de l’accusation « injuste » de pédophilie en utilisant un acteur particulièrement apprécié du public à cette époque, auquel il sera facile de s’identifier : Jacques Brel. En voici le synopsis :

« Dans un village de Normandie, une jeune élève (de 10-12 ans environ) accuse son instituteur (le sympathique Jacques Brel) d’avoir tenté de la violer. C’est un coup de tonnerre (qui provoquera à Jacques Brel de suer plus que d’habitude) : Au cours de l’enquête, une autre petite fille avoue qu’elle a eu des relations sexuelles avec l’instituteur, puis une troisième prétend à son tour qu’il se montrait entreprenant avec elle. Ce dernier se retrouve accusé de pédophilie et subit l’opprobre des villageois… Jusqu’à ce que les petites filles avouent que c’était un « coup monté » pour se venger d’avoir eu une mauvaise note !!! « …. Que dire à part que dans le genre excuse à deux balles pour décrédibiliser la parole des enfants, et ce bien avant Outreau, on ne fait pas mieux : Rappelons-nous que l’affaire des « Ballets roses » avait défrayé la chronique seulement 7 ans avant et impliquait au moins un membre haut placé de l’État français.

  1. « Rosemary’s Baby », thriller fantastique réalisé en 1968 par Roman Polanski (par ailleurs accusé de viol et sodomie sur une jeune fille de 13 ans ; jugé et condamné aux États Unis mais jamais incarcéré car sous la protection de l’intelligentsia, la justice et l’Etat français), dont voici le synopsis :

La jeune Mia Farrow (Mariée à l’époque à Frank Sinatra, de près de 30 ans son ainé) y interprète une jeune femme victime d’une secte de sorciers adorateurs de Satan qui fait d’elle la mère de l’Antéchrist lors d’un rituel de messe noire où elle est violée par Satan lui-même (incarné selon la légende par Anton Lavey, le créateur de l’église de Satan basée en Californie, dont Sharon Tate et Charles Manson faisaient partis. Ndlr).

On notera que Polanski au faîte de sa gloire sera ébranlé par un drame dans sa vie privée moins d’un après la sortie de ce film particulièrement dérangeant: Alors qu’il est en préparation d’un film au Royaume-Uni, sa femme Sharon Tate, enceinte de huit mois, trois de leurs amis proches, et un ami du jeune gardien de la propriété sont assassinés dans la demeure du couple à Los Angeles par des adeptes de Charles Manson, gourou d’une secte appelée « la Famille », qu’il poussera au crime. 

Il y a encore des controverses sur les causes véritables de ce drame, qui aura mit un point final à la période Hippie (…et au passage au militantisme pacifiste auquel il était assimilé, ndlr).

Ce film culte d’épouvante lance la mode des thrillers sataniques (L’Exorciste, La Malédiction…) et se voit reconnu par la critique comme l’un des grands chefs-d’œuvre du cinéma fantastique.

  1. « Les Damnés », drame franco-Italien sorti en 1969, réalisé par Luschino Visconti, dont voici le synopsis particulièrement édifiant et glauquissime :

C’est la chronique d’une famille de noblesse allemande (présentée comme celle des Krupp, industriels de la sidérurgie dans la Ruhr), qui plonge dans la décadence après la prise du pouvoir par les Nazis en 1933 : Helmut Berger y joue le fils de la famille (travesti en Marlène Dietrich en pleine fête familiale, tripotant sa nièce d’une dizaine d’années sous la table du dîner sans la moindre réaction de la famille), qui après avoir violé une petite juive et provoqué son suicide par pendaison, devient nazi se lavant ainsi de toutes charges, mais viole aussi sa propre mère qui se suicide aussi après être devenue folle, propulsant ce film vers des sommets de perversion très proches de la réalité de nos élites.

Un film terrible psychologiquement car sans aucune notion de morale, même si les codes de censure de l’époque ne lui permettaient pas de montrer graphiquement le pire.

  1. Bunuel flirte de nouveau avec le glauque le plus sordide avec la sortie en 1970 de « Tristana », qui porte bien son nom. Son synopsis :

« L’action se déroule à Tolède. À la mort de ses parents, Tristana, jeune adolescente, est recueillie par son oncle. Il la séduit et elle devient sa maîtresse de l’âge de 18 à 21 ans bien qu’il l’ait considérée comme sa fille… Elle rencontre enfin un jeune peintre dont elle tombe amoureuse et finit par quitter Tolède pour vivre avec lui à Madrid. Deux ans plus tard, atteinte d’une tumeur au genou, elle doit être amputée d’une jambe. Aigrie, elle refuse d’épouser le jeune homme et retourne vivre avec son oncle qu’elle épouse. Ce dernier tombe malade et, victime d’une crise nocturne, il appelle Tristana à l’aide. Elle feint de téléphoner au docteur avant d’ouvrir la fenêtre alors qu’il neige, pour accélérer sa mort. »

  1. « Mort à Venise » encore réalisé par Luschino Visconti, sorti en 1971 est un film sur les désirs éphèbophiles d’un homme en fin de vie pour un jeune garçon d’une quinzaine d’années maximum. Son aspect sombrement poétique et « Arty » en fait une très bonne propagande pro-pédo, et un film culte. En voici le synopsis :

« L’action se déroule en 1911 à Venise. Dans l’hôtel de luxe où il loge, Kirk Bogarde, jouant un vieux compositeur en villégiature, est troublé par un jeune adolescent androgyne, Tadzio, qui incarne l’idéal de beauté auquel il a désespérément tenté de donner expression dans ses créations. Le garçon ayant prit conscience de sa fascination, un jeu de séduction silencieuse s’établit entre lui et l’artiste. Alors que la ville est en proie à une épidémie de choléra, l’homme, au lieu de fuir, s’enfonce dans la déchéance et l’illusion de sa séduction jusqu’à sa mort. »

  1. La même année, Louis Malle va nous sortir un film promotionnant clairement l’inceste mère-fils avec « Le souffle au coeur », dont je vous cite ces quelques lignes édifiantes quant au propos:

« À sa sortie, ce film a suscité une grande polémique à cause de la relation incestueuse entre Laurent et sa mère, ainsi que les relations équivoques avec ses frères et un de ses jeunes copains… L’inceste n’est nullement condamné dans la narration, il s’instaure doucement, au fil des évènements et n’aboutit à aucun jugement moral, ce qui est une constante dans le cinéma de Louis Malle. L’inceste est ici le fruit d’un marivaudage aux allures innocentes… La mère trompe allègrement son mari, avec l’approbation tardive de son fils cadet Laurent ; celui-ci se masturbe régulièrement dans sa chambre, parfois aussi avec son frère aîné qui l’emmène se faire dépuceler par une prostituée… Quant au prêtre de l’école de garçons fréquentée par Laurent, à la solide réputation de pédéraste, il est à deux doigts de séduire le garçon après qu’il lui aie confessé ses péchés. » 

  1. Sur « Prime Cut » (Alias « Carnage » en français), réalisé par Michael Ritchie aux US en 1972, les infos restent vagues et très modérées par rapport à la réalité exposée à l’écran. On comprend vite en regardant le film: C’est un véritable petit bijou dans le sens où, malgré un scénario basique sombrant dans le loufoque en fin de film, il décrit plutôt bien ce que des victimes de trafics d’humains ont vécu à l’époque (et probablement toujours maintenant) : Le film fait très fort dès les premières images en montrant le « traitement » réservé aux ennemis de ce réseau, dont un finit littéralement en saucisse destinée à des clients très « spéciaux »: Le ton est donné… Plus tard le « héro » du film, qui n’est en réalité qu’un homme de main (quoique puissant puisque ayant lui-même des hommes sous ses ordres) d’une mafia non déterminée, se retrouve dans la même ferme où le trafiquant de viande humaine (joué par Gene Hackman) vend aux enchères des jeunes filles nues droguées de 14 à 16 ans, parquées comme des vaches, parmi lesquelles Poppy (jouée par Sissy Spacek) qu’il décidera soudainement de sauver sans explication à son geste, tout ça pour l’emmener dans un hôtel entièrement nue, et l’habiller avec des vêtements plus que révélateurs (ce qui implique qu’elle n’a fait que passer d’un réseau à un autre). Ce qui est particulièrement troublant dans ce film est le fait qu’elle mentionne l’orphelinat dans lequel elle habitait avant d’être vendue, comme d’un lieu d’élevage pour « faire plaisir à des messieurs » depuis sa petite enfance, et que lorsqu’elle se réveille à l’hôtel, elle semble agir comme une enfant en très bas âge, totalement en transe, ne réalisant même pas qu’elle se promène ensuite presque nue au milieu des autres locataires de l’hôtel : De là à faire les liens avec le projet Monarch dénoncé par de multiples victimes d’esclavage sexuel sur des bases de contrôle mental, il n’y a qu’un pas.

La référence a un réseau se précise lorsqu’à la fin du film, des criminels tirent ouvertement sur Poppy et son « sauveur » face à une foule de fermiers, qui ne réagissent pas le moindre du monde et continuent de se marrer : On imagine bien qu’il y a d’autres acheteurs pour ce « bétail » très spécial…

Que je sache, ça reste la fiction la plus proche de ces témoignages,qui apparaitront plus de 25 ans plus tard et confirmeront le trafic, l’exploitation sexuelle et la programmation mentale de milliers d’américain/es au travers de réseaux, avec la participation active du gouvernement américain, de la Nasa, de l’Armée et des services secrets américains et de Disneyworld. Lire les témoignages de Bryce Taylor* et **Svali sur MKpolis & « L’Amérique en pleine transe-formation » de Cathy O’Brian, traduit en français. (*http://mk-polis2.eklablog.com/brice-taylor-p635449, **http://mk-polis2.eklablog.com/temoignage-de-svali-p634553 )

  1. « Salo ou les 120 jours de Sodome » (Alias « Salò o le 120 giornate di Sodoma ») est un film italien réalisé par Pier Paolo Pasolini (sorti en1976). Dernier film du cinéaste, assassiné dans des circonstances aussi décadentes que mystérieuses par un de ses amants quelques mois avant sa sortie…

C’est une libre adaptation de l’œuvre du marquis de Sade (dont le terme sadisme est tiré) et des événements qui se sont déroulés dans la ville de Salò, au nord de l’Italie à la fin de la Seconde Guerre mondiale lorsque Mussolini y est installé par les nazis et y fonde une république fasciste fantoche ; avec pour protagonistes principaux des notables et leurs jeunes esclaves kidnappés, à qui ils font vivre les pires outrages et tortures jusqu’à leur sacrifice final. …Ce qui nous ramène à tant de témoignages de victimes d’abus rituels sataniques. Ce film à la violence insoutenable traite avant tout du pouvoir absolu. Pasolini dit avoir traité de l’argent qui peut tout et du pouvoir nouveau d’après guerre, le consumérisme, qui efface toutes les cultures et toutes les valeurs en les marchandant. Y compris les valeurs humaines et la valeur de l’humain. 

C’est son film le plus sombre. Il dénonce les horreurs de la société bourgeoise : La sexualité devient une simple marchandise à consommer, sans égard pour la dignité humaine. Le film a fait scandale lors de sa sortie. Il a été interdit ou censuré dans de nombreux pays pendant plusieurs années, y compris en Italie. Personnellement je le déconseillerai à presque tout le monde, le film étant tellement graphique qu’il ne laisse rien à l’imagination.

  1. La même année sort un film réalisé par Nicolas Gessner, « La Petite Fille au bout du chemin », dont voici le synopsis :  » Un sadique pédophile poursuit de ses assiduités une adolescente de 13 ans (certes très mature pour son âge) incarnée par Jodie Foster, dont le père écrivain a disparu, la laissant seule dans sa grande maison à tout gérer. Elle finira par le tuer après un jeu de séduction sado-masochiste qui ressemble à s’y méprendre à la relation qu’entretient un programmeur (handler) avec sa victime dans le cadre du projet Monarch. Tout au long du film, un policier incarné par Mort Shuman passe la voir sans se soucier de la voir seule face à ce prédateur ni sans lui accorder la moindre aide, impliquant une protection du pédophile, voir d’un réseau, par la police. 

Jodie Foster, enfant star à Hollywood paradis des pédophiles selon de nombreuses stars, jouera la même année dans « Taxi Driver », un drame psychologique américain de 1976 réalisé par Martin Scorsese, où elle incarne cette fois une enfant prostituée avec tellement de réalisme qu’elle en a reçu un oscar à son jeune âge.

Les années 70 & 80 semblent avoir été une période rêvée pour les pédos et certains réalisateurs s’en sont donné à cœur joie de foutre en l’air tous les codes de valeurs sexuelles y compris bien sûr la pédophilie et l’inceste, illustrés ici par ces quelques films, tous français :

Affiche de l’original, signé Wolinsky, dessinateur pour Charlie

  1. « Un moment d’égarement » de Claude Berri, sorti en 1977, avec Jean Pierre Marielle dans le rôle du pauvre papa séduit par la jeune fille de 17 ans de son meilleur ami (interprétée par… Agnès Soral, « révélée » par ce film à 16 ans à peine), qui en inspirera plusieurs remakes, tellement le sujet est un cadeau pour les pédos : Lors de vacances, deux divorcés amènent leur filles respectives jusqu’à ce qu’un « moment d’égarement » entraine l’un des deux a se taper la fille de l’autre ! …Le « pauvre gars » aura évidemment été séduit par la fille « délurée » de l’autre, et tout le film parle de ses scrupules à révéler à son pote qu’il est bien le salaud qui a couché avec sa fille, sauvant ainsi la réputation de tous ceux qui s’en inspireraient puisqu’elle était « consentante »…

Les deux autres remakes sont « Blame it on Rio » (Alias « La faute à Rio » de Stanley Donen, avec Michael Caine dans le rôle du papa séduit par la jeune fille sexy), et son éponyme, sorti l’an dernier. 

Il est à noter que le récent remake français, avec dans le rôle du père « fauteur » un Vincent Cassel de 48 ans, qui entre « Le Moine », « Sheitan » et ce fim accumule les rôles pédophiles et incestueux, n’hésite pas à jouer des rôles sulfureux comme un satyre ou l’ami de Jeanne d’Arc, Gilles de Rais, accusé (et brûlé sur la place publique) pour avoir violé et assassiné des centaines d’enfants. 

Le film, malgré la pauvreté du scenario, reste un sujet très à la mode qui en enflamme plus d’un dans les médias : http://www.telerama.fr/cinema/marielle-ou-cassel-ce-qui-separe-un-moment-d-egarement-de-son-remake-sorti-mercredi,128517.php 

  1. « Préparez vos mouchoirs », un film de Bertrand Blier de 1978 dont voilà le synopsis :

« Raoul (Gérard Depardieu) a tout essayé pour effacer l’éternel air triste affiché par son épouse, Solange (Carole Laure). En vain. Il se dit alors que seul l’amour peut lui redonner le sourire et décide de faire cadeau de la jeune femme à un inconnu, rencontré dans un restaurant. Une fois remis de sa surprise, Stéphane (Patrick Dewaere), professeur d’éducation physique dans un petit collège du Nord, finit par accepter ce singulier « cadeau ». Mais il doit bientôt se rendre à l’évidence : Solange ne se déride pas plus en sa compagnie qu’avec son mari… Lors d’une colonie de vacances où Raoul et Stéphane sont moniteurs, Solange rencontre un surdoué de 13 ans dont elle tombe amoureuse. Lui seul réussit à lui redonner le sourire (en la baisant bien sûr, ndlr). Elle tombe enceinte de lui, puis décide d’habiter chez lui. Raoul et Stéphane, conscients de leur échec, partent pour de bon… »

  1. Puis« Beau-père » un autre film réalisé par Bertrand Blier en 1981, dont voilà le synopsis :

Après la mort de sa mère, Marion, 14 ans, doit choisir entre vivre avec son père, un homme aux tendances alcooliques dépassé par la situation, ou son beau-père, personnage affectueux qui l’élève depuis des années et pour qui elle a des désirs sexuels… Évidemment elle choisira le beau-père qui « sombrera dans les bras de la jeune fille malgré ses scrupules ».

Après « Lolita« , « Un moment d’égarement«  et « Le souffle au coeur« , encore une autre tentative de faire passer la victime comme l’instigatrice de ses propres abus… A vomir.

On constatera d’ailleurs que comme pour « Le souffle au coeur », la logistique pédophile française aura d’abord promotionné la pédophilie avec un garçon et une femme, avant de passer à un homme et sa belle-fille, car dans l’imaginaire populaire, un garçon déniaisé par une femme, c’est trop « hot », alors que ça reste de la pédophilie, et donc un crime.

Il ne sera pas le seul :

  1. « La petite » de Louis Malle (encore un français), sorti en 1978, avec Brooke Shield (autre enfant star). Film très controversé à sa sortie dont voici le synopsis :

« En 1917 dans un bordel de la Nouvelle-Orléans, Violette, 12 ans, assiste à l’accouchement de sa mère, Hattie, mettant au monde un petit frère. Régulièrement, un photographe vient prendre des clichés des pensionnaires, dont Violette qui est jalouse lorsqu’il s’occupe de sa mère et des autres filles. Un jour, la virginité de la fillette est mise aux enchères. Malgré le fait qu’elle soit affreusement violée, cette dernière se conforme aux règles de la « maison » et se vend aussi, mais après la fermeture officielle de l’établissement, elle s’installe avec le photographe tombé amoureux d’elle. »

Le film a provoqué une telle controverse aux US que la mère de Brooke Shield, alors âgée de 12 ans, a du assurer les médias de la virginité de sa fille après le film. Il est vrai qu’on peut se poser des questions en voyant les photos promotionnelles du film en question…

18. « Le Pull-over rouge«  est un film de Michel Drach sorti en 1979, d’après le roman éponyme de Gilles Perrault, sur l’affaire criminelle et la peine de mort de Christian Ranucci exécuté en 1976. 

Le film contribue à un combat pour la révision du procès de l’affaire, et contre la peine de mort. 

Le film sera autorisé par la commission de contrôle malgré la demande de la famille de la victime en 1974. En voici le synopsis :

« Dans la matinée du 3 juin, Elisa Garcia, âgée de 8 ans, disparait de la cité Sainte-Agnès en compagnie d’un inconnu. Selon José, le frère d’Elisa âgé de 6 ans, l’homme était brun, vêtu d’un pull-over rouge et conduisait une Simca 1100 de couleur grise. A 20 kilomètres de Marseille, au croisement de La Pomme, un inconnu prend la fuite au volant de son coupé Peugeot 304 gris après avoir grillé le stop et percuté une voiture. Elisa reste introuvable. Le 5 juin, le corps d’une fillette est retrouvé sans vie près du croisement de la Pomme. Le conducteur du coupé est finalement identifié : il s’agit de Christian Ranucci, un représentant de commerce de 20 ans habitant à Nice. 

La fillette est formellement identifiée par le père d’Elisa. Dans la galerie de la voiture où Ranucci s’est embourbé, la police retrouve un pull-over rouge. Christian Ranucci est arrêté. Cependant, le petit José ne le reconnaît pas comme étant le ravisseur… »

Quoique ce ce film ait largement contribué à innocenter et donc victimiser Robin Renucci post-mortem, les éléments du dossier tendent à prouver qu’il était bien l’auteur de ces crimes : Viol et meurtre. Il y aurait eu aussi des éléments parlant de son implication dans un réseau de prostitution infantile. Ces implications ont été ignorées suite au livre et au film à grand succès qui en a suivi. 

Cinq ans après François Miterrand abolissait la peine de mort.

Un lien [NDLE : qui a disparu] qui permet de poser quelques questions sur cette « erreur judiciaire » aussi grosse qu’Outreau: http://forums.france2.fr/france2/Non-elucide/christian-ranucci-sujet_205_1.htm

Heureusement d’autres se chargent de dénoncer là ou d’autres encensent :

  1. « Hardcore« , un film américain de Paul Schrader sorti 1979 sur le monde sordide de la pornographie et toutes ses dérives y compris les snuff-movies (films de morts réelles), dont voici le synopsis :

« Un père de famille du Middlewest dont la fille a fugué avec son petit copain lors d’une sortie scolaire, la cherche jusqu’aux bas-fonds des réseaux de productions pornographiques, allant jusqu’aux snuffs, pour la sauver. »

Un film terrifiant pour les parents, mais qui a le mérite de parler des dérives odieuses du monde de la pornographie et de l’exploitation des mineurs.

  1. « La Femme flic », un film réalisé par Yves Boisset en 1980. Un film très sombre qui a le mérite de rester réaliste. Son synopsis :

« Corinne Levasseur (Miou-Miou), inspecteur de police, est mutée dans le nord de la France. Là, elle découvre un réseau de prostitution enfantine dans lequel sont impliquées des personnalités influentes de la région, dont celui qui dirige l’usine qui emploie et loge les parents de ces enfants abusés (dont certains sont tués, d’où son enquête après un premier meurtre d’enfant). Malgré tous ses efforts et une enquête qui lui confirme la réalité d’un réseau, elle ne pourra rien faire dû à l’importance politique des accusés. »

Ce film reste à mon sens le plus représentatif de la réalité des protections de haut niveau des réseaux de prostitution pédophiles.

  1. « Videodrome », réalisé par David Cronenberg et sorti en 1983. 

Malgré le précédent de « Hardcore », ce film reste le plus dérangeant sur le sujet des snuff-movies et du torture-porn (le premier restant évasif), le protagoniste principal (James Wood) se retrouvant à torturer « malgré lui » son amante (Deborah Harry, qu’on aura vue durant les « Spirit Cookings » de Marina Abramovic, voir mon article sur le Pizzagate), qui plus tard dans le film se sacrifie en allant de son plein gré se faire torturer sur la télé réalité qui diffuse ces horreurs… Il finira par se suicider après maintes hallucinations plus gore les unes que les autres.

Le fait que la chaine soit au milieu des États Unis et non ailleurs fait penser que l’auteur ait eu connaissance des réseaux de trafics d’humains en Amérique. 

Propagande ou dénonciation ? Vu l’aspect trouble du film, la question reste en suspend toujours à l’heure actuelle.

  1. « Something about Amelia«  est un téléfilm réalisé par Randa Haines sur le sujet tabou de l’inceste, chose suffisamment rare à la télé pour être mentionnée, qui décrit assez bien les réactions de déni de la famille proche, à la dénonciation par la fille de l’incestueux père, joué par Ted Danson : Celui-ci joue le rôle du mari aimant de Glenn Close, et père de la jeune Roxanne. Sa mère ne comprend pas pourquoi elle est en dépression, et après une réunion chez son conseiller scolaire la vérité éclate : Son père la viole. La mère furieuse refuse ces allégations qui s’avèrent malheureusement vraie. Willian Hanley, le scénariste s’est malgré tout bien gardé de décrire le personnage du père comme un monstre malgré la monstruosité de ses actes. Le but avoué de ce film est de montrer que l’inceste n’a pas seulement lieu dans des familles de milieu modeste mais qu’il pouvait aussi frapper dans des milieux bien plus aisés (alors qu’en tant que militante anti-pédo, il est clair pour moi que plus le milieu est aisé, plus il est susceptible d’y abriter ce genre de comportements déviants d’ailleurs).

Mais revenons à la propagande pro-pédo :

  1. « Noce blanche«  réalisé par Jean-Claude Brisseau en 1989, avec Vanessa Paradis (16 ans au moment du tournage). Dont voici le synopsis qui reprend le mythe pro-pédo de la jeune fille séduisant le pauvre quinquagénaire innocent :

« Mathilde Tessier, jeune fille difficile et marginale de 17 ans, tombe amoureuse de son professeur de philosophie, joué par Bruno Cremer. Ce dernier, qui croit aux capacités intellectuelles de la jeune fille, va se démener pour l’aider (notamment en couchant avec (sic)). Pendant que Mathilde progresse, leur « histoire d’amour » (il a environ 50 ans) se tisse et l’éloigne peu à peu de sa femme et de son métier. » En gros je résume : Il perd tout à cause de cette petite salope qui le harcèle sexuellement : 

On croit rêver !…

 Par ailleurs, Vanessa Paradis, mise en avant dès ses 14 ans (Joe le taxi) pour promotionner la sexualisation précoce des enfants paiera les frais de cette propagande en étant une des enfants star les plus détestées de l’hexagone… Elle s’en « consolera » plus tard en épousant Johnny Depp. 

David Hamilton nous habituera à exposer le corps de « jeunes filles en fleurs » dès 1971, d’abord par ses photographies puis ses films, le plus connu étant « Bilitis », mettant en scène une ado de 17 ans et ses premiers expériences sexuelles notamment saphiques, mais aussi envers un photographe, dont il est clairement inspiré, le tout dans des tons pastels édulcorés ; puis « Tendres cousines » en 1980 (qui fut interdit au moins de 13 ans car inspiré de Guillaume Apollinaire) ; et « Premiers désirs » mettant en scène en 1983 une toute jeune Emmanuelle Béart, la lançant (nue) dans le monde du cinéma… 

Ce que montrait Hamilton c’était la découverte du plaisir par les adolescentes, quasiment toujours en contact avec des adultes (comme dans « Laura, les ombres de l’été » sorti en 1976, où une petite fille est l’objet des fantasmes d’un sculpteur aveugle, qui doit la caresser entièrement pour la représenter). Ça n’a pas choqué grand monde à l’époque car la montée du porno présent partout dans toutes les salles de ciné à partir des années 75 faisait que ce type de films restait plutôt « soft » … Jusqu’aux années 90 où le porno est retourné dans les salles obscures et l’âge de ses modèles baissant drastiquement, ses dernières photos (il n’a plus fait de film) moins édulcorées, furent dénoncées comme pédophiles par des associations chrétiennes américaines : On y voit de très jeunes filles entièrement nues. 

Il aura en tout cas contribué largement à démocratiser l’idée de sexualisation de très jeunes filles dans l’esprit du public, et son suicide suite à la dénonciation pour viol de Flavie Flament à 13 ans, suivie d’autres pour les mêmes crimes, nous prouve que les soupçons de pédophilie à son égard étaient une réalité.

Note de l’auteure : Je décide de m’arrêter à 1990, car après la liste devient trop longue…

Source de l’article : http://lesrubriquesdedanick.blogspot.fr/2017/07/la-pedocriminalite-linceste-les-abus.html

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